Reçu avec Félix Trangosi, il expose au Ministre la situation et conclue à la nécessité de diminuer de 2 000 personnes l'effectif (qui était alors de 10 000), et de se séparer des filiales étrangères non rentables.
Jean-Pierre Fourcade s'oppose totalement à ces décisions, arguant du fait que Poclain est un exemple pour l'industrie, par son développement et ses exportations. Le Ministre ajoute qu'il a préparé un plan de relance de l'investissement et qu'il est prêt à faciliter les financements nécessaires à Poclain.
Le PDG de Poclain s'incline et abandonne ses mesures. Pourtant, aujourd'hui encore, Pierre Bataille regrette d'avoir écouté les Pouvoirs Publics et de ne pas avoir appliqué ce qu'il considérait à l'époque comme nécessaire. D'autant plus, que les aides financières furent très chichement accordées.