Mais Pierre Bataille offre une dernière chance : « Je serais demain matin à 7 heures dans mon bureau. Si Martial Trellu a des propositions concrètes sur les changements de structures du Service Export qu'il vienne me les proposer. À défaut de quoi, à 8 heures j'appliquerai ma note du 4 janvier. » Le lendemain, 5 janvier, à 8 heures, personne n'est venu. La note est appliquée.
Quelques jours plus tard, le 11 janvier, Pierre Bataille se rend à Bordeaux. À son retour, il est informé que le directeur export et ses adjoints sont réunis à Paris, à la Reine Pédoque, où ils ont convoqué les directeurs de filiales étrangères. Ils ne sont pas d'accord avec son projet de réorganisation et ils l'attendent pour en discuter. Pierre Bataille refuse et condamne cette initiative. Il ordonne à chacun de retourner à son poste. À 11 heures du soir, au Comité de Direction exceptionnellement réuni, Pierre Bataille ne peut que répéter ce qu'il a toujours dit : « Qui ne tient pas le commercial, ne tient pas l'entreprise. » À l'unanimité, des sanctions sont décidées.